Tête predator - Paint job & Montage

suis scotché tu en es a combien d'heures de travail la dessus? si tu les comptes biensur

serieusement les mecs, z'avez jamais pensé a bosser dans le cinema?

graffx a écrit:serieusement les mecs, z'avez jamais pensé a bosser dans le cinema?

Certains d'entre nous l'ont déjà fait (pas moi). Mais le statut d'intermitent du spectacle, bof bof... Et puis vivre de sa passion n'est généralement pas une bonne idée :

1. tu acceptes des boulots très mal voire pas du tout payés parce que ça te passionne et que c'est le CINEMA
2. tu acceptes finalement de faire des trucs qui t'emmerdent parce qu'il faut bien bouffer au bout d'un moment
3. y'a pas de 3. ici non plus.

Il vaut mieux un boulot alimentaire pas trop chiant dont tu te fous un peu. Ca libère l'esprit créatif.

graffx a écrit:serieusement les mecs, z'avez jamais pensé a bosser dans le cinema?

J'ai eu la chance de bénéficier d'une expérience dans ce monde . C'est quand même un boulot de malade. Passionnant mais trés fatigant surtout quand tu arrive à quelques jours du tournage et que pour finir dans les temps tu dors 1h00 ou deux sur les plateaux.
Mais que c'est chouette de bosser avec un écran vert en face de toi!

petersteven a écrit:
3. y'a pas de 3. ici non plus.

Bizarrement je m' y attendais et bien que ce sois trés con, je me suis surpris a rire comme une baleine, tres bon test pour voir qui suit ses propres discussions ou pas

Job fini

En attendant la petite vidéo, je vous laisse en compagnie d'un vr objet à faire tourner vous même



Qu'est ce que c'est bien la technique.....

Bôôôôôôôôôôôôôôôôôôôôô! Non sans déc, c'est vraiment classe (bon et pis la table tournante est un petit plus que je pourrais utiliser dans le futur ^^).

Yes , elle était bien partie et elle est bien arrivé . Elle est superbe cette tête. .

Justement, à ce propos, je suis plus ou moins d'accord avec ce que dit Peter, étant moi-même dans la situation...
1) Vivre de sa passion n'est généralement pas une bonne idée
Pourquoi? Il faut juste s'assurer que sa passion puisse faire vivire décemment (et que derrière la passion il y a un vrai métier qui corresponde, pas un passe-temps -et seulement ça).

2) tu acceptes des boulots très mal voire pas du tout payés parce que ça te passionne et que c'est le CINEMA.
Ca c'est une vision un peu simpliste de ce qu'est la réalité de l'industrie. Quand tu commences, c'est vrai, tu prends tout ce qui passe, justement parce que tu es plein d'énergie, et qu'il te faut te faire un BOOK de tes meilleures réalisations et travaux, que tu vas montrer à tes futurs employés. Plus que ton diplôme, c'est ta carte de visite en quelque sorte. Bien sûr tous les boulots ne sont pas tous bien payés (c'est pareil si tu es stagiaire dans une entreprise) mais il y a une réglementation qui détermine le salaire minimum auquel tu peut prétendre. A la journée ou à la semaine, par exemple. C'est dans la Convention collective. Un peu plus de 800E la semaine, de mémoire -je peux me tromper, Laurent aides-moi stp!), pour le bas de l'échelon, plus si tu travailles sur le plateau de tournage, etc. Ca ça marche pour les longs métrages, selon ton poste, ton ancienneté, etc. Pour les court-métrages, souvent fauchés, la faute vient à mon avis à ce que dans notre société, on a fait croire qu'on peut tout avoir pour rien. Ca s'appelle l'assistanat, et même les écoles (très chers) ne forment pas forcément à approcher les budgets en rapport, en ce qui me concerne, avec un effet spécial. Combien de fois, parce qu'on a eu un caméscope pour Noel, ne se prend-on pas pour Spielberg, oubliant que ce n'est pas l'outil qui fait le talent... Combien de fois ai-je été contacté du jour pour le lendemain, pour faire des effets qui nécessitent du temps, de la préparation, ce qui peut se compter en jours, voire en semaines? Les produits coutent chers, parfois l'équipement nécessaire également, ce qui ne semble pas entrer le cortex du gars qui est sensé te donner un budget. Là aussi, manque d'information ou de connaissance du sujet, de la part des 'apprentis-réalisateurs' ou de la chaîne de production dans son ensemble. Et comme partout, on tentera de diminuer les frais, de te faire baisser tes tarifs, etc. C'est là qu'il faut être professionnel, et ne pas se dégonfler, et rester solide dans ses convictions. C'est pareil dans n'importe quelle industrie.. Et il ne faut pas confondre bénévolat (de son plein gré), et mise à la disposition d'un 'réalisateur' (il pense qu'il peut te demander tout et n'importe quoi, dans n'importe quelle condition, 'parce que, croit-il, c'est le milieu qui veut ça'). Là je me tire si je sens que ce genre de flou artistique règne...

2) tu acceptes finalement de faire des trucs qui t'emmerdent parce qu'il faut bien bouffer au bout d'un moment.
C'est vrai dans une certaine limite, tout n'est pas toujours rose dans le 7ième art, mais qui n'a pas eu ce genre de désagrément quand le patron veut te faire bosser le samedi pour finir une commande et que tu avais prévu autre chose? Ce n'est pas réservé qu'à l'industrie du cinéma, même s'il faut être flexible sur beaucoup de choses et disponible. Un peu comme dans les autres boulots finalement. Il faut bien bouffer, je suis d'accord. Je regardais l'autre jour un épisode de l'homme qui tombe à pic avec Lee Majors et la voix off de présentation m'a soudain parue me parler à moi perso (nan je me drogue po). Elle dit, en substance : Les métiers du cinéma ce ne sont pas des métiers à temps plein. Il y a deux façons d'appréhender les temps morts : soit tu attends, tu attends, et tu attends encore à côté du téléphone qu'il veuille bien sonner pour t'offrir ton prochain boulot, soit tu prends un autre job temporaire. Voilà : Comme dans beaucoup de métiers, il faut se diversifier et se bouger, sinon tu t'endors. C'est particulièrement vrai dans une industrie qui bouge beaucoup. Par exemple, en ce qui me concerne, je donne des cours sur mon métier, je fais de la traduction, etc. Bref, je cherche, je trouve...

3) Y a pas de 3. (Ou tu deviens apatride, comme le souligne DV).
C'est ce que j'ai fait, je suis reparti au Royaume Uni (une première incursion en 2001) en 2009 pour The Wolfman, dont je viens de travailler sur le remake, j'ai bossé sur des petits projets, des gros, rencontrés des gens super sympa, d'autres un peu moins. C'est la vie! Je pense, perso, que la vie justement est trop courte pour s'emmerder dans un boulot qui ne plaît pas (je l'ai fait, je ne parle pas en l'air). Il faut dévorer la vie pendant qu'on le peut, on se reposera quand on sera mort!!

Voilà mon piti quart d'heure hystérique est terminé, je vous redonne la parole!

Tu a trés bien parlé, çà rejoint ce que j'ai ressenti lors de mon court passage dans l'industrie du cinéma. Je remercie d'ailleurs la personne qui m'a permis de voir de l'intérieur comment c'était!
Sinon d'après ce que j'ai retenu quand j'y étais tu est dans le bon niveau de salaire des débutants.
Ca reste un métier dur, passionnant mais dur!

Merci Gilles pour ces précisions. Il faut dire que tu est bien placé pour débattre du sujet.

zut je croyais que c était le reve de bosser dans le cinéma!
en fait c est comme dans la vraie vie
philigore trés beau ton pred et c est nickel la photo qui tourne chapeau!!